Personnage imaginaire, l’ondine a pour ancêtre les nymphes et les sirènes grecques. Les premières appelées aussi naïades ou néréides, sont des incarnations bénéfiques de l’eau. Ce sont des êtres intermédiaires, mi-humains, mi-mortels.

L’orchestration de cette pièce a été un défi à plusieurs titres.
Il s’agit d’une des pièces les plus virtuoses pour le répertoire pianistique, cela demande un souci d’efficacité dans l’arrangement qui permette de restituer la transparence du discours.

Le piano étant présent dans la version orchestrée telle que le projet le requérait, il fallait lui donner une fonction nouvelle : qu’il ne soit pas soliste, et pas non plus bradé à un accompagnement d’arrière-plan.

Ces défis m’ont permis de rentrer dans le langage de Ravel plus que jamais auparavant et de mettre en valeur ce qui fait de lui un maître de l’harmonie, de la modulation, et du timbre.

Disposition traditionnelle